Conférence-débat : Wall Street contre Mittelstand, Capital familial vs capital apatride

Selon une doxa ressassée, le « capital apatride » serait responsable de tous les maux dont souffre notre pays. Signe, parmi tant d’autres, de cette haine viscérale que la France voue trop souvent encore aux capitalistes et aux riches en général.  L’argent reste tabou dans l’hexagone et la France reste, malgré des progrès récents, l’un des pays d’Europe qui taxe le plus le capital et ses revenus. Du coup, comme le dit l’économiste Patrick Artus, notre pays est devenu un pays capitaliste sans capitalistes et 45 % du capital des entreprises tricolores sont entre les mains d’investisseurs étrangers. Face à la montée en puissance du capitalisme financier, il existe une autre forme de capitalisme, celui des grandes dynasties entrepreneuriales françaises qui semble mieux résister en temps de crise. Alors où en est aujourd’hui le capitalisme français ? Avec quel capitalisme convient-il de réconcilier enfin les Français ?

  • Pourquoi cette suspicion française vis-à-vis du capital et du profit ?
  • La faute à l’inculture économique ?
  • L’anticapitalisme commence-t-il dès l’école ?
  • Le profit financier est-il le plus inacceptable ?
  • Comment réhabiliter le profit ?
  • A qui profite -t-il ?
  • Peut-il servir l’intérêt général ?
  • Un vivier important de multinationales, mais trop peu d’actionnaires, cherchez l’erreur ?
  • Le capital peut-il vraiment être apatride ?
  • La crise a-t-elle transformé le capitalisme français ?
  • Quel est le secret de longévité des Hénokiens ?
  • Quels enseignements tirer des grandes dynasties entrepreneuriales ?
  • Pourquoi cette surperformance en temps de crise ?
  • Le capitalisme familial est-il toujours plus résilient ?
  • Rentabilité court-terme vs pérennité
  • Créer de la valeur ou faire fortune ?
  • A quelles conditions l’héritage, est-il facteur de compétitivité ?
  • Comment dédiaboliser le capital et démystifier l’héritage ?
  • Quel « Pacte » avec les salariés ?

Intervenants

  • Charles-Edouard Bouée, PDG de Roland Berger
  • Anne Dias, Managing Partner and Founder Aragon Global Management
  • Dominique Gaillard, co-fondateur d’Ardian – président du directoire
  • François Hommeril, président CFE-CGC
  • Thierry Mabille de Poncheville, vice-président AFFO, DG délégué Etablissements Peugeot Frères
  • Miruna Radu Lefebvre, titulaire de la Chaire Entrepreneuriat Familial et Société, professeur d'entrepreneuriat, HDR, Audancia Business School